Biniou69

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Il était une fois le bois, le carbone et l'écologie.

    Nous avons tous entendu parlé du CO2, qui est un gaz à effet de serre notoire.

    Nous utilisons du carbone fossile (pétrole, gaz, charbon) enfoui sous nos pieds sous forme solide, liquide ou gazeuse, pour nos besoin, quotidiens.

    Cette activité humaine dégage sous forme gazeuse, le carbone qui sert aussi de nourriture aux arbres.

    1 kg de bois, c'est 500g de carbone "stocké".

    Ne rêvons pas, nous aurons du mal à faire pousser la quantité d'arbre nécessaire pour "nettoyer" l'air de nos rejets carbonés.

     

    Cependant, chaque fois que l'on consomme du bois sous forme de meuble, de charpente ou de fenêtre, on stocke un peu de CO2.

    C'est pour cette raison qu'il faut abattre un arbre arrivé à maturité, sinon il mourra, et en pourrissant, il rejette le carbone qui nous aurait chauffé au coin de la cheminée.

  • Il était une fois le bois, les tempêtes et nos forêts.

    La forêt française se porte à merveille. Il pousse chaque année environ 80 millions de mètres cubes, alors qu'on en exploite seulement la moitié.

    La tempête de 1999 par exemple, à abattu une quantité de bois qui correspond environ à l'accroissement annuel d'une an et demi. Vu sous cet angle, on peut considérer cela négligeable.

    On peut considérer que cela correspond aussi à la récolte française de trois ans, cela tombé en quelques heures, et sur une petit partie du territoire, et là, la vision des choses est plus désagréable.

    Globalement, depuis 1920, la forêt française ne s'est jamais aussi bien portée. A nous de faire en sorte que cela dure...

  • Il était une fois le bois, mémoire de vie.

    Il n'y a pas de difficultés à trouver un arbre vieux de soixante dix ans.

    Il a donc connu la dernière guerre.

    C'est pour cela qu'on trouve encore des arbres qui abritent des éclats d'obus. Vous imaginer l'état des outils lorsque le menuisier passe à l'action...

    Les scieurs s'équipent de détecteurs de métaux, c'est aussi pour trouver les fils qui clôtures les vaches, et autres pointes qui tenaient de vieilles pancartes.

    La largeur des cernes nous renseignent aussi sur le climat de telle ou telle année, ou encore les moments d'éclaircie (on enlève quelques arbres pour laisser respirer ceux qui restent).

  • Il était une fois le bois, l'age d'un arbre.

    Nous savons tous que le bois, ce matériau noble que l'homme travaille depuis des millénaires, proviens des arbres.

    abatu1.JPGIl arrive parfois de penser qu'abattre un arbre est un acte destructeur.

    En réalité, il n'en est rien si l'on veille a respecter quelques principes, et si l'on agit en conscience.

    En effet, un arbre est un être vivant qui pousse, grandis, arrive a maturité, puis vieillis et se dégrade.

    Il meurs au bout d'un nombre d'années qui varie selon l'essence.

    Certains Noyers de culture qui pousse entre Grenoble et Valence, peuvent mourrir vers 40 ans, alors qu'on a tous entendu parler des Cedres, chenes ou baobab centenaires, voire milénaires.culée.JPG

    Cet age peu se lire lorsqu'on regarde une piece de bois dans le sens de la longueur (sens axial).

    Sous nos climats, l'arret de la croissance en hiver marque la différence entre le bois de printemps, poreux, léger, clair,  qui sert "d'autoroute a seve" au moment ou les bourgeons poussent (la vitesse de la seve peut atteindre 7 metres par heure), et le bois d'été plus dense, plus dur et plus sombre. On compte l'age d'un arbre selon le nombre de "cernes annuelles" que l'on peut compter (attention a ne compter que les sombres, ou que les clairs, sous peine de doubler son age.

    La densité d'un bois sera donc la moyenne de ces deux zones de croissance.

  • Changement de fenêtres.

    Madame D souhaite remplacer ses vieilles fenêtres.

    Copie de NOUVELLE ANCIENNE.JPG

    Les anciennes sont en simple vitrage (2mm) et gueule de loup, ce qui est plus que passable, coté thermique.

    Nous avons mis en place des fenêtres de conception contemporaine, d'épaisseur 68 mm.


    Le bois choisi est du mélèze contre collé, ce qui assure une très bonne stabilité dans le temps, mais en vitrage 4/16/4 avec double joint (thermique et phonique).

    Une isolation sur le sous-bassement viens compléter le travail des vantaux.

    Sur la photo, on aperçoit l'ancien vantail, sous la nouvelle fenêtre.