Rencontre sur la terre dans la construction.

Jeudi et vendredi derniers sur le site de technolac, a Chambery, ont été deux belles journées de rencontre sur le matériaux terre dans la construction.

En effet, 1/3 des terriens habitent a ce jour dans des habitats en terre, dont certaines constructions ont plus de 500 ans.

La viabilité de ce matériau n'est plus a prouver, et pourtant, quelle assurance engage sa décennale sur un mur en pisé en france.

Les doctorants et thésards présents ont pu developper leurs études qui concourront certainement à la suite des règles professionnelles.

Les bonnes pratiques participeront a la tranquillisait des assurances sur le sujet.

Le sujet est vaste, pisé, bauge, torchis, béton de terre, terre stabilisée, le chant d'action est large et les 20 ans a venir semble être riches de recherche dans ce domaine.

 

A suivre...

Il était une fois le bois, matériau vivant.

Le bois est dit "HYGROSCOPIQUE".

Cela signifie qu'il s'équilibre en permanence avec l'humidité du milieu ambiant.

L'humidité s'exprime en % (Tx d'humidité), qui est la quantité d'eau en kg, par rapport à la quantité de bois sec, en kg également.

Une pièce de bois de 10kg, humide à 100% sera donc faite de 5kg d'eau et 5kg de bois anhydre, c'est à dire totalement sec.

Dans nos logements, le bois s'équilibre en moyenne autour de 10%.

Un sapin "vert " sera environ à 120%. Un chêne sera au maximum de 80/90%,  alors qu'un ébène montera péniblement vers 30% d'humidité.

Tous les bois ont un point commun, la matière ligneuse qui les compose à pour densité environ 1.53 (1530 kg pour 1 mètre cube).

Les bois dis "lourds" sont moins poreux, donc peuvent logiquement contenir moins d'eau.

L'eau libre, entre l'état vers et 30% d'humidité, n'as aucune influence sur les dimensions du bois mais fait varier la masse (donc la masse volumique).

L'eau liée, ou eau de saturation, à une influence directe sur les dimensions des bois.

C'est celle qui circule entre 30% et 0% (état anhydre).

L'eau de constitution, comme sont nom l'indique, ne sera otée que par destruction de la matière (feu...).

 

 

Par exemple :

Un vieux meuble qui n'as pas bougé de chez votre grand mère depuis 60ans, mettra quelques jours à s'adapter chez vous.cette adaptation pourra se faire sous la forme d'apparition de fentes, de décollements, de bandes blanches dans les plates bandes etc...

Briques de terres crues et adobes.

Tous le monde connaît les biques qui donnent la belle couleur rose à la ville de TOULOUSE.

Les briques de terre crue BTC, existent aussi, et vont servir à monter une cloison chez THIERRY.

Pour l'instant, elles sèchent...

 

 

 

 

Nous faisons aussi des essais d'adobes dont les résultats après moulage sont plutôt satisfaisants.

Je vous tiendrai au courant de la suite de ces recherches.

 

 

Peinture à l'Ocre et huile de lin.

Un "O" majuscule pour cette peinture miracle.

Le pouvoir couvrant et la chaleur de l'aspect sont vraiment incomparables.

Pour le coté technique, la caséine est un liant très efficace qui permet d'éviter le farinage de la peinture une fois sèche.

Pour rappel, le coût est d'environ 1€/litre, pour des caractéristiques techniques et esthétiques qui ne craignent pas les comparaisons.

 

 

Après la mise en peinture du fermacell (bravo à Léa) avec de la peinture à l'ocre, nous avons repassé une ultime couche d'huile sur les boiserie du plafond.

La pompe haute pression nous a été d'un grand secours (moins de 10 minutes pour 20m²).

Aucune dilution du l'huile n'est nécessaire compte tenu de la puissance de la pompe, mais un sicativage obligatoire pour éviter le côté collant une fois appliquée.

Il était une fois le bois, le carbone et l'écologie.

Nous avons tous entendu parlé du CO2, qui est un gaz à effet de serre notoire.

Nous utilisons du carbone fossile (pétrole, gaz, charbon) enfoui sous nos pieds sous forme solide, liquide ou gazeuse, pour nos besoin, quotidiens.

Cette activité humaine dégage sous forme gazeuse, le carbone qui sert aussi de nourriture aux arbres.

1 kg de bois, c'est 500g de carbone "stocké".

Ne rêvons pas, nous aurons du mal à faire pousser la quantité d'arbre nécessaire pour "nettoyer" l'air de nos rejets carbonés.

 

Cependant, chaque fois que l'on consomme du bois sous forme de meuble, de charpente ou de fenêtre, on stocke un peu de CO2.

C'est pour cette raison qu'il faut abattre un arbre arrivé à maturité, sinon il mourra, et en pourrissant, il rejette le carbone qui nous aurait chauffé au coin de la cheminée.