Maison en paille 13, linteaux bois, enduit pierre et peinture à l'ocre.
Depuis le début, l'objectif est clair .
Je cherche à ce que la maison, même neuve, ai un cachet de l'ancien.
L'intégration d'un linteau bois dans la maçonnerie du garage est un point qui me tenais a cœur.
Le permis ayant été accepté avec des hauteur données, à moi de concevoir la technique pour coller à cette obligation dimensionnelle.
J'ai donc prévu une maçonnerie plus haute, qui tien compte de la hauteur de linteau bois.
Le bois n'est là que pour l'aspect du bâtiment fini, et pour banchage du béton lors de la coulée.
J'ai donc décidé d'intégrer les linteau dans les banches avant la coulée du béton.
L'appuis des linteau sur les jambages sont de 10 cm environ. S'ils avaient un rôle mécanique, il faudrait au moins doubler cette cote.
Les linteaux sont des bastaings qui me servent a du soutènement depuis le début du chantier, il sont donc bien patinés.
Coté intérieur l'écart entre le béton et les bastaings est repris par d'autres linteau de banchage qui seront retirés après la coulée.
J'en profite pour passer des gaines électrique (éclairage extérieur, sonette...).
Les section 6x4 viennent en renfort pour stabiliser lors de la coulée.
Coté aspect fini, j'ai prévu deux finitions sur les banches.
Le mur sur la voie sera simplement recouvert d'une peinture à l'ocre enrichie de sable, d'ou l'aspect crépis.
Sur le bâtiment, c'est un enduit fausse pierre qui prendra sa place.
6 à 7 composants sont nécessaires a ce mélange.
Quelques essais sont nécessaires avant d'arriver à un résultat dont la couleur se rapproche des pieces dorées.
Tous ces process ont été testés depuis plusieurs mois (je n'ai pas le temps de les tester sur 10 ans bien sur).
Les banches Cicabloc sont très rapides à mettre en oeuvre pour le banchage du béton.
Pour une finition en bardage bois, les joints des banches servent de chevilles et on visse directement le littelage sur le mur, dur de faire plus rapide.
Pour une finition écologique, mais sans l'utilisation du bois qui est interdis par le P.L.U. j'ai mis en place un petit plan d'expérience pour dégrossir le terrain :
deux facteurs : F 1 -la préparation du support
F 2 -le produit de finition employé
Dans chacun de ces facteurs, j'ai mis en place plusieurs niveau :
Pour la préparation du support
F1/Niveau 1 : banche brute
F1/N 2 : banche poncée au P80
F1/N 3 : banche poncée au P120
F1/N 4 : banche poncée au P150
Pour le produit de finition employé
F2/ N1 peinture à l'ocre
F2/ N2 huile dur commerce
F2/ N3 huile dure maison
Soit 12 essais.
Pour des problèmes de matière et de temps disponible nous n'avons fait qu'un essai de chaque (pas bien).
Les résultats seront donc à interpréter avec modération.
En outre, nous ne tenons pas compte d'autre facteur influents type :
-coup de main de l'opérateur (pression sur le pinceau, croisement des passes...)
-Outil utilisé (pistolet, rouleau, pinceau...).
-Vitesse de séchage.
Les résultats ne se font pas attendre.
De toute évidence, pour la préparation du support, plus le poncage est gros plus l'adhérence semble bonne, mais l'aspect visuel semble moyen.
Les huiles fonctionnent bien, pour l'adhérence, mais l'aspect se dégrade un peu avec le temps.
La peinture à l'ocre s'écaille très vite.
Un deuxième essai semble a faire pour obtenir une finition opaque.
Mettre de huile dure avant la peinture à l'ocre.
L'huile dure du commerce semble une super sous couche, les essais donnent un résultat agréable.
L'huile dur maison semble trop grasse, la peinture à l'ocre s'écaille en quelques heures, mais a notre surprise pas sur la zone ou la peinture à débordé de l'huile et est passée directement sur la banche.
Nous avons donc deux résultat complètement différent sur deux processus a priori identiques.
Quels sont les facteurs influent que nous n'avons pas pris en compte et qui semblent incontournables :
Le climat lors de l'application et du séchage.
Le coup de main de l'opérateur.
Le pot de peinture est le même, cela ne semble pas un facteur influent.
Après différents test, les process qui aura notre approbation est la peinture à l'ocre, adjuvée de sicalatex, et enrichie ou non de 2kg de sable en 0-2, selon l'aspect recherché.
Ce process à passé l'hiver, sur une surface verticale (un mur complet).
Nous prévoyons donc de l'appliquer sur le reste du chantier.