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3 : chantiers particuliers - Page 2

  • Maison en paille 13, linteaux bois, enduit pierre et peinture à l'ocre.

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    Depuis le début, l'objectif est clair .

    Je cherche à ce que la maison, même neuve, ai un cachet de l'ancien.

    L'intégration d'un linteau bois dans la maçonnerie du garage est un point qui me tenais a cœur.

    linteau ext - Copie.JPG

    Le permis ayant été accepté avec des hauteur données, à moi de concevoir la technique pour coller à cette obligation dimensionnelle.

    J'ai donc prévu une maçonnerie plus haute, qui tien compte de la hauteur de linteau bois.

    Le bois n'est là que pour l'aspect du bâtiment fini, et pour banchage du béton  lors de la coulée.

    J'ai donc décidé d'intégrer les linteau dans les banches avant la coulée du béton.

    L'appuis des linteau sur les jambages sont de 10 cm environ. S'ils avaient un rôle mécanique, il faudrait au moins doubler cette cote.

    Les linteaux sont des bastaings qui me servent a du soutènement depuis le début du chantier, il sont donc bien patinés.

    Coté intérieur l'écart entre le béton et les bastaings est repris par d'autres linteau de banchage qui seront retirés après la coulée.

    J'en profite pour passer des gaines électrique (éclairage extérieur, sonette...).

    Les section 6x4 viennent en renfort pour stabiliser lors de la coulée.

    linteau int - Copie.JPG



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Coté aspect fini, j'ai prévu deux finitions sur les banches.

    Le mur sur la voie sera simplement recouvert d'une peinture à l'ocre enrichie de sable, d'ou l'aspect crépis.

    composant peinture.JPGapplication peinture.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le bâtiment, c'est un enduit fausse pierre qui prendra sa place.

    6 à 7 composants sont nécessaires a ce mélange.

    Quelques essais sont nécessaires avant d'arriver à un résultat dont la couleur se rapproche des pieces dorées.

    melange.JPGbeto.JPGenduit 1.JPGenduit 2.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tous ces process ont été testés depuis plusieurs mois (je n'ai pas le temps de les tester sur 10 ans bien sur).

    Les banches Cicabloc sont très rapides à mettre en oeuvre pour le banchage du béton.

    Pour une finition en bardage bois, les joints des banches servent de chevilles et on visse directement le littelage sur le mur, dur de faire plus rapide. 

    Jarnioux 3-4 avril 2014 001.JPG

    Pour une finition écologique, mais sans l'utilisation du bois qui est interdis par le P.L.U. j'ai mis en place un petit plan d'expérience pour dégrossir le terrain :

    deux facteurs : F 1 -la préparation du support

                            F 2 -le produit de finition employé

    Dans chacun de ces facteurs, j'ai mis en place plusieurs niveau :

    Pour la préparation du support

    F1/Niveau  1 : banche brute

    F1/N 2 : banche poncée au P80

    F1/N 3 : banche poncée au P120

    F1/N 4 : banche poncée au P150

     

    Pour le produit de finition employé

    F2/ N1 peinture à l'ocre

    F2/ N2 huile dur commerce

    F2/ N3   huile dure maison

     

    Soit 12 essais.

    Pour des problèmes de matière et de temps disponible nous n'avons fait qu'un essai de chaque (pas bien).

    Les résultats seront donc à interpréter avec modération.

    En outre, nous ne tenons pas compte d'autre facteur influents type :

    -coup de main de l'opérateur (pression sur le pinceau, croisement des passes...)

    -Outil utilisé (pistolet, rouleau, pinceau...).

    -Vitesse de séchage.

     Les résultats ne se font pas attendre.

    De toute évidence, pour la préparation du support, plus le poncage est gros plus l'adhérence semble bonne, mais l'aspect visuel semble moyen.

    Les huiles fonctionnent bien, pour l'adhérence, mais l'aspect se dégrade un peu avec le temps.

    La peinture à l'ocre s'écaille très vite. 

    Un deuxième essai semble a faire pour obtenir une finition opaque.

    Mettre de huile dure avant la peinture à l'ocre.

    L'huile dure du commerce semble une super sous couche, les essais donnent un résultat agréable.

    L'huile dur maison semble trop grasse, la peinture à l'ocre s'écaille en quelques heures, mais a notre surprise pas sur la zone ou la peinture à débordé de l'huile et est passée directement sur la banche.

    Nous avons donc deux résultat complètement différent sur deux processus a priori identiques.

    Quels sont les facteurs influent que nous n'avons pas pris en compte et qui semblent incontournables :

    Le climat lors de l'application et du séchage.

    Le coup de main de l'opérateur.

    Le pot de peinture est le même, cela ne semble pas un facteur influent.

     

    Après différents test, les process qui aura notre approbation est la peinture à l'ocre, adjuvée de sicalatex, et enrichie ou non de 2kg de sable en 0-2, selon l'aspect recherché.

    Ce process à passé l'hiver, sur une surface verticale (un mur complet).

    Nous prévoyons donc de l'appliquer sur le reste du chantier.

      

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  • Maison en paille 12, les menuiseries.

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    Les phases de chantier ne sont pas en continu, pour des raison de disponibilité d'intervenants, de résultats d'études ou de climat.

    Ces temps d'inaction apparente sont en fait utilisés en temps masqué, notamment pour la réalisation des menuiseries.

    Je vous propose de suivre la fabrication d'une fenêtre.

    Pour commencer, qu'attend t on d'une fenêtre :

    De l'isolation thermique, phonique, de la sécurité au vol, une mise en mouvement aisée (rotation et fermeture)...

    Etant un ''boiseu'', je n’imaginais pas utiliser du PVC ou de l'aluminium, ni faire faire mes fenêtres par quelqu'un d'autre.

    Voici donc la présentation des menuiseries que j'ai réalisé.

    1 Choix du bois :

    pour des raisons techniques, un bois classe 3 s'impose. source: http://www.cndb.org/pdf/CNDB/TELECHARGEMENTS/Guide_utilisation_bois.pdf)

    De préférence non traité (classe 3 naturel).

    Ce premier tri élimine un bon nombre d'essence indigènes (etre, frene sapin).

    Pour des raisons de prestige, on pense au chene, mais plus on est dense, plus la performance thermique s'en ressentira.

    La situation du chantier fait pencher pour le douglas, pour l'ossature comme pour les menuiseries.

    C'est pourtant sur le mélèze contre collé que mon choix s'est porté.

    Les avantages sont : la stabilité dimensionnelle, la régularité du veinage, l'absence de gros nœuds.

    Ce choix est critiquable pour des questions d’énergie grise (transport plus long que le douglas d'azergue), le coût de la transformation, le prix du produit (trois fois plus cher que le douglas) et la densité (plus lourds que le douglas).

     

    En gros le douglas est à 500€/M3 contre 1500€/M3 pour le meleze contre collé.

    Au final, l'écart n'est pas de 3, puisque le meleze est livré en carrelet pret a usiner (ou presque) alors que le douglas est en plot, donc plus de perte.

     

    2 Choix du profil :

    Le projet étant dans une démarche de performance, les fenêtres ont leur rôle a jouer.

    J'ai à ma disposition un équipement en profil 68 mm.

    Le double joint me permet une bonne isolation thermique comme phonique.

    L'épaisseur par contre limite le choix du vitrage.

     

    Il existe des profils de bois à rupture de pont thermique, c'est top, mais encore plus cher.

    En outre, j'ai choisi de modifier les dormants de mes fenetres.

    En effet, une feuillure dans laquelle je viens coller du liege, est censé faire monter ma performance.

     

    3 Choix du vitrage :

    L'étude thermique du projet montre qu'avec des fenêtres en double vitrage 4/16/4, ont est juste en dessous de la performance passive.

    Le triple vitrage semble être un plus indiscutable pour l'amélioration globale des performances.

    Pour exemple, j’ai un retour d'un maison récente en triple vitrage qui , à l'hiver dernier, avait du givre sur les carreaux a l'extérieur de la maison. Difficile de faire mieux.

     

    J'ai choisi, de commencer la fabrication par les fenêtres nord, travaillant sur la performance du verre.

    Le profil est fait pour du 4/16/4, soit 24 mm, hors joints.

    Un 4/16/4/16/4 ferait 44 mm de vitrage, et m'imposerait des parcloses rapportées en face de fenêtre.

    J'ai choisi un compromis en prenant un verre de 4/12/4/12/4, qui me permet de récupérer mes parclose, simplement en les redélignant à 15 mm. Je diminue donc la quantité de travail en atelier.

     

    J'ai poussé le bouchon loin: triple vitrage, warm edge, argon, verre faible émissivité.

    En decripté : le triple vitrage ajoute un épaisseur de "vide" qui n'en est pas. c'est de l'air anhydre, ou de l'argon qui est encore plus performant.

    Le warm edge, c'est l'intercalaire entre les verre, qui n'est plus en métal comme on le connaissait depuis 20 ans mais en une matière plus performante. Les petits trous permettent l'échange entre l'air anhydre et l’intérieur du profil qui contiens des billes dessiccateurs (comme les petits sachet de ''sel'' quand on achète un appareil électronique). Cela permet d’être sur de ne jamais avoir de buée entre les carreaux.

    Le verre ''normal'' est de couleur verte. Lorsqu'on est en triple vitrage, l'empilage de trois couche opacifierais la vue. La couche du milieu est donc en verre extra clair (photo), super transparent mais deux fois plus cher.

     En résumé, mon verre est environ  3.5 fois plus cher qu'un 4/16/4 sans argon, mais le''U '' passe à 0,8 W/m2.K contre 1,2 à 1,1 W/m2K pour un doubles vitrages à isolation renforcée (VIR avec une lame d'argon entre les 2 vitres et une couche basse émissivité déposée sur la face intérieure du vitrage extérieur). 

    4 Choix des quincailleries :

    Le fenêtres sont souvent équipées en fiches simple. Elles sont simples a poser, pas cher et relativement jolies. Leur principale inconvénient est le réglage des jeux, qui devient infernal (dépose de l'ouvrant a chaque réglage.

     Les paumelles, rarement utilisées en fenêtre, sont très solides mais sont à mon gout inadaptées à l'utilisation d'un joint. Elles sont d'une mise en oeuvre difficile et non réglables.

     Ma préférence va indiscutablement vers la fiche double, qui est simple à mettre en oeuvre, et est d'une simplicité de réglage inégalée.

    Au final, les menuiserie reçoivent une huile à l’intérieur pour l'aspect bois, et deux couches de peinture à l'ocre à l'extérieur pour coller au permis de construire.

    Les menuiseries sont posées par l'intérieur, contre la peau isolante, de sorte à ne pas avoir de pont thermique.

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  • Maison en paille 11, les réseaux.

    Jarnioux 18 janvier 001.JPG

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    En plus des les logettes Electricité et eau en bordure de terrain, on pouvait depuis le début apercevoir les trappes d'eau usées et eaux pluviales.

    Deux jours de location de pelle on permis de découvrir, brancher et reboucher les tranchées.

    La suite en image.

     

     

     

    Jarnioux 18 janvier 002.JPG

    Jarnioux 18 janvier 008.JPG

    Jarnioux 18 janvier 009.JPG

    Un contrôle des pentes s'impose.

    La plus faible est de 6%, ça devrait aller. (un minimum de 3 et a prévoir en général).

     

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  • Maison en paille 10, le contre ventement et la peau extérieur.

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    Le triangle est une figure indéformable, c'est un fait.

    L'ossature bois est composée de pièces verticales et horizontale, ce qui crée des rectangles.

    En clair, si on se contente de cela, au premier coup de vent, tout se couche.

    La peau extérieure peut servir de voile travaillant, mais en l’occurrence, les panneaux de bois choisis n'ont pas cette capacité. Ce sont les feuillard qui assurent cette fonction.

    On les apperçois entre l'ossature et les panneaux posés et tendu sur la face extérieure de l'ossature.

     

    PC220126.JPG

    Créer, un bloc rigide, c'est bien. Encore faut il que ce bloc en bois ne se décolle pas de la maçonnerie au premier coup de vent.

    Ce sont les pièces métallique en pied de poteau qui assurent cette reprise d'effort, et transmettent la pression du vent sur les façades en traction sur les tiges filetées qui plongent dans le béton armé.

    Ces tiges filetées traversent bien sur les deux lisses basses et l'EPDM, soit une dizaine de centimètres.

     

    PC220123.JPG

     La peau extérieure est constituée de panneau de fibres de bois support d'enduit, assurant un R de 1,9 avant de recevoir les bottes de pailles.

    Outre le complément d'isolation, ces panneaux coupent les pont thermiques au niveau des poteaux, et "ferment" le chantier en attendant les bottes de paille, qui sont donc posées par l'intérieur, a hauteur d'homme, et non sur un échafaudage a 9 mètre du sol, c'est un confort de travail auquel je tenait beaucoup.

    Coté logistique, on a fait trois détour, chaque fois qu'on venais sur le chantier, remorque et véhicule plein.

    dechargement panneaux bois.JPG

     

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  • Maison en paille 9, détail de levage en photos.

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    Petit arrêt technique pour développer le point "relevage" quand on est seul.

    C'est plus long qu'à la main mais ça fonctionne.

    Ceux qui ont déjà relevé une éolienne connaissent le principe.

    On bloque le pied de cloison, on pose une pièce entre le câble de traction et le pied du pan de mur, et le tire fort fait le reste.

    Attention à prendre un point d'attache digne de ce nom, et à bien mettre une sangle pour ne pas basculer dans l'autre sens, et sans la pluie c'est encore mieux...

    Détail en images.

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